La notion "d'inconfort nasal"

La sensation d'obstruction nasale dans le syndrôme du nez vide serait une notion d’ « inconfort » selon certains...

Questions :

La douleur ne se voit pas mais les mucosités qui stagnent, les croûtes pour certains se voient, la fatigue se voit, les ronflements s’entendent, le vide se voit, d’ailleurs pourquoi ne pas faire une cytologie de la muqueuse pour voir que les cils ne fonctionnent plus…

- Est-ce à nous patients à trouver des laboratoires qui voudront bien nous faire ces examens qui n’ont été proposés à aucun d'entre nous ???

L’inconfort pour le mesurer serait de faire cette expérience : mettre un sac plastique sur la tête ou une épingle à linge sur le nez, et d’essayer de dormir toute une nuit …

Autre question posée par nos adhérents : comment peut-on estimer ce qu’on va enlever en quantité ou en pourcentage puisqu’on met sur la muqueuse avant toute intervention un vasoconstricteur (pour éviter les saignements), ce qui diminue déjà la taille du cornet (un vasoconstricteur diminue la taille des vaisseaux)

 

Voilà quelques pistes sur ces études un peu techniques dont on parle plus haut :

Le tapis mucociliaire, essentiel au piégeage des corps étrangers et à leur expulsion des fosses nasales, fonctionne grâce aux mouvements coordonnés des cils des cellules épithéliales respiratoires.

Le balayage d’avant en arrière déplace le mucus vers le rhinopharynx.

Toute anomalie morphologique ou fonctionnelle de la ciliature ou de la composition du mucus va entraîner une modification de la fonction.

Plusieurs tests explorent la fonction mucociliaire :

– l’étude fonctionnelle in vivo du tapis mucociliaire par les tests de transport de la saccharine ou d’un isotope marqué

– l’étude fonctionnelle in vitro des cils de l’épithélium respiratoire après prélèvement par lavage, brossage oubiopsie du cornet inférieur ;

– l’étude ultra structurale de la ciliature ;

– l’étude de l’exsudat plasmatique et sécrétoire nasal des bios marqueurs de l’inflammation par lavage

– l’étude physique et chimique du mucus nasal ;

– l’étude du transport ionique transépithélial.

L’étude de la fonction mucociliaire relève surtout de la recherche clinique et pharmacologique.

Cii- dessous muqueuse respiratoire normale, cellules ciliées, cellules à mucus

MUQUEUSE_RESPIRATOIRE_cellules_cilies_cellule__mucus