Les autres techniques

Nous ne parlerons que des principales dans ce chapitre.

Le laser : Il s'agit d'une brûlure sur la muqueuse des cornets. Il existe plusieurs sortes de lasers.

"Le geste au laser a peu d’efficacité sur les autres symptômes de la rhinite Certaines équipes notent même un certain degré de majoration du jetage postérieur au laser de la muqueuse des cornets inférieurs."

Chirurgie endonasale sous guidage endoscopique. JM Klossek.

Les résultats, sont d'environ 80 % d'amélioration avec 6 % d'aggravation à 1 an. Risque de SNV

La cautérisation : La cautérisation est une technique médicale basée sur l’utilisation de la chaleur ou de produits chimiques pour détruire des cellules anormales (par exemple des cellules cancéreuses) ou obturer des vaisseaux sanguins (par exemple dans le cas de saignement de nez). Source Wikipedia. Les petits cils risquent de ne plus jouer leur rôle chez certains d'où secheresse et problèmes de sommeil, risque de syndrome

La radiofréquence : Brûlure en sous muqueuse et non en surface pour faire rétracter la muqueuse à l'aide d'ondes de radiofréquence. Technique relativement récente avec peu de recul. Les ondes de radiofréquencepassent au travers d’une sonde bipolaire, les tissus sont détruits et il y a une réduction tissulaire. Conséquences : mort tissulaire avec réduction du volume des tissus. Les résultats sont comparables à ceux du laser. Risque de syndrome

Cependant la maitrise de la localisation et de la nécrose n'est pas certaine. La prévision de la cicatrice rétractile est difficilement prévisible (Ref.recorsal).

Toutes ces techniques peuvent être dangereuses pour les cornets, le sommeil, la respiration. Si les cornets sont altérés ou détruits, ils permettent un accès direct et massif aux facteurs d'agressions pulmonaires: gaz toxiques, poussières, virus (comme la grippe) et bactéries.

Dans un examen complet, Mol et Huizing décrit 13 techniques différentes chirurgicales de réduction du cornet. Le fait qu'il existe plusieurs méthodes pour la réduction des cornets, démontre clairement qu'il n'y ait pas de technique idéale qui garantisse le succès thérapeutique à long terme mais plus à court terme, et/ou des complications au fil du temps. des études plus poussées restent indispensables.